Pourquoi travailler des glissandos ?
- pour “tisser” la voix sur toute la tessiture
- pour lisser le passage (rupture voix aigue / voix medium)
- pour décorréler les croyances suivantes : plus aigu = plus fort = plus tendu = plus rapide, et : plus grave = moins tonique = moins fort = moins articulé = plus lent. Non aux corrélations !
- pour tonifier et assouplir les cordes vocales
- pour travailler sa respiration
Faire des glissandos peut être l’occasion de travailler : des timbres, des placements, les voyelles, le volume, etc. C’est un exercice génial car il ne demande aucun matériel ni contexte (en voiture, c’est parfait). Tout ce que vous avez à faire, c’est vous donner une consigne intérieure de travail, et être rigoureux. That’s it !
Comment les travailler ?
- prendre une note aigue, choisir un phonème (une consonne+une voyelle) et glisser du haut vers le bas, len-te-ment, sans bouger la tête ni plier la colonne. Le plus lentement possible. Dans l’idéal, une expire ne suffit pas à descendre toute la tessiture et vous devez inspirer au milieu, puis reprendre la descente.
- Les 4 critères de qualités d’un bon glissando : la voyelle choisie ne se déforme pas ; le volume est constant ; la “texture” du son est pleine, sans accroc, sans rupture ; le passage est indiscernable.
- Même chose en remontant. Pour trouver comment lisser le passage, il va falloir “alléger”. Cherchez.
- Glissandos mesurés : prendre un intervalle, le travailler en glissant (descente-montée ou l’inverse). Critère de qualité : départ & arrivée sont parfaitement justes + les 4 critères ci-dessus. Pour vous aider, utilisez l’accordeur.
- Glissandos et nuances : partir assez grave et forte, monter en diminuendo, finir pianissimo.
- Associer des glissandos avec les yeux
- Jouer à la “sirène des pompiers” avec des amis chanteurs ou des enfants (les enfants n’ont jamais peur d’avoir l’air ridicule)