Une bonne moitié des gens que je rencontre et qui souhaitent progresser en chant me disent : “je n’ai pas de volume” ou “je n’ai pas de必利勁 voix”. En creusant un peu, la reformulation la plus commune est “je n’ose pas et je ne sais pas chanter fort”.
Il se trouve que d’un point de vue technique, tant qu’on donne uniquement un petit volume et une faible pression d’air, de nombreux axes de progression sont inabordables. Et de nombreux styles seront inaccessibles : Gospel, Soul, R&B et la plupart des styles traditionnels.
Donc, une des premières choses à apprendre est d’oser chanter. Si chez vous, il y a des “témoins” ou des “voisins” qui vous intimident, il va falloir commencer par les éloigner de vous, dans la réalité ou dans votre imaginaire. On croit souvent que notre voix traverse les murs, or probablement il n’en est rien (-;
Une fois ce travail sur soi réalisé (et ce peut être difficile), vous pourrez vous atteler aux obstacles concrets : la puissance et la coordination respiratoire, l’ouverture de la bouche, du larynx et de la trachée, la qualité de l’inspiration (nasale et buccale). Pour franchir ces étapes, que la force de l’imaginaire soit avec vous ! je répette souvent ces phrases : “mets un pamplemousse au fond de la gorge”, “chante en direction de l’arrière de ton crâne”, “amorce un baillement”, etc.
Bien entendu, si vous travaillez à ce moment là un répertoire “puissant”, cela va vous aider : osez attaquer un standard du lyrique, par exemple L’amour est enfant de Bohème (Bizet – Carmen), by la grande Callas. Et allez-y, imitez !